Herbert Krugman et
le communisme
Alors que les Etats-Unis sont engagés dans la guerre
de Corée, Herbert Krugman s’interroge sur les
motivations qui poussent certains Américains à
devenir communistes. Dans un article paru en 1952, Herbert
Krugman publie les résultats de l’interview de
cinquante membres ou anciens membres du Parti communiste américain
qu’il divise en 2 catégories :
les intellectuels
- journalistes, écrivains, artistes, étudiants,
etc.
- ayant fait des études secondaires
- Américains de la deuxième génération
- classe moyenne
les syndicalistes
- pas de scolarité complète
- nés de parents étrangers
- pauvres
- religieux
Les principales questions posées sont
les suivantes : « Pourquoi avez-vous rejoint le Parti
communiste ? » « Quels sont les attraits du Parti
communiste ? » « Quels besoins le Parti communiste
a-t-il satisfait ? » « Quel effet cela fait-il
d’être membre du Parti communiste ? »
SCAN DES SCHEMAS
Après avoir fait sa cinquantaine d’interviews
et produit de nombreux schémas relatifs à ses
interrogations, Herbert Krugman conclu que dans son ensemble
le Parti communiste est bien équipé pour développer
de l’hostilité entre ses membres. Bien qu’il
perde quelques membres dans ce processus, le Parti communiste
est capable de créer les leaders appropriés
pour les besoins à la fois des intellectuels et du
prolétariat. Cela suggère que le processus de
développement du parti a un impact important, ce qui
implique également des changements de direction. Pour
ceux qui quittent le parti, c’est ces constants changements
qui sont intolérables. Ceux qui restent ont appris
à vivre avec ces changements qui, pour une large part,
proviennent d’une continuelle balance entre les besoins
émotionnels et les pressions organisationnelles du
Parti.
Pour Herbert Krugman, la majorité des intellectuels
qui adhèrent au Parti communiste le font en raison
de problèmes émotionnels et notamment en raison
de difficultés rencontrées avec leurs parents.
Pour la majorité d’entre eux, la faiblesse de
leur père semble être la principale source de
leurs problèmes. De plus, il note que nombres d’entre
eux ont fait une psychanalyse avant ou après leur passage
au Parti communiste. Pour Krugman, la turbulence émotionnelle
caractérise l’affiliation du groupe des intellectuels
au Parti communiste !
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