La télévision radiodiffusée
a débuté, pour le grand public, vers 1936 grâce
au perfectionnement des techniques, en particulier des analyseurs
d’image (iconoscope de Zworykin). Mais les systèmes
se sont développés à partir de 1941 (Etats-Unis)
et de 1951 (Europe), alors que la télévision
en couleur, née aux Etats-Unis vers 1953 avec le système
NTSC, a pris un nouveau départ en Europe vers 1966
avec les deux systèmes PAL et SECAM. Ces systèmes
sont maintenant relayés par la télévision
haute définition (TVHD) et, depuis 1995, par la télévision
numérique.
Analyse électroniques de l’image et systèmes
de télévision : le signal vidéo
La transposition d’une image en signal électrique
s’effectue point par point dans la continuité
d’un balayage qui analyse une image en D lignes, les
lignes paires d’abord, formant une trame, les lignes
impaires ensuite en une seconde trame entrelacée avec
la première. En Europe, cette fréquence vidéo
est de 50 hertz et on transmet 25 images entières de
D lignes par seconde.
Le signal d’image traduit en tension la luminosité
du point d’image analysé, mais comporte aussi
des temps de retour de balayage, dits de suppression, pendant
lesquels sont transmis la référence de la différence
de potentiel et le signal de synchronisation.
Analyse électroniques de l’image
et systèmes de télévision : les tubes
analyseurs
Les tubes analyseurs sont des tubes à vide transformant
l’image lumineuse en signal électrique. Ils comportent
essentiellement trois parties :
- une surface sensible, sur laquelle est formée l’image
optique de l’objet télévisé et
qui, soit par photoémission, soit par photoconduction,
libère un nombre d’électrons proportionnel
à l’éclairement ;
- une cible, sur laquelle se forme un relief de potentiel
dû aux électrons libérés, ce dernier
constituant la transposition électronique de l’image
lumineuse ;
- un faisceau de balayage, qui efface point par point le relief
de potentiel en mettant en œuvre un courant qui traduit
la charge, donc l’éclairement local, en signal
électrique.
La télévision en couleur
: l’analyse trichrome
La trichromie est une propriété de la rétine
exploitée tant en cinéma qu’en télévision.
La colorimétrie en donne les lois physiques linéaires.
Trois lumières dites primaires (rouge, vert, bleu)
réalisent la synthèse additive à la réception
et imposent les règles de formation de trois signaux
vidéo de commande indépendants. Ces trois signaux
primaires résultent de l’analyse séparée
de trois images de l’objet obtenues à travers
trois filtres optiques de pondération qui, suivant
des lois bien définies (les fonctions de mélange),
colorent ces trois images. Celles-ci sont formées simultanément
sur trois tubes analyseurs et l’éclairement pondéré
est traduit en signal.
fermer |